Scandales alimentaires : mauvaise gestion ou complexité des normes ?

Scandales alimentaires : mauvaise gestion ou complexité des normes ?

Alors que les scandales alimentaires deviennent de vrais scénarios à répétition dans le secteur agro-alimentaire français, beaucoup de marques font face, chaque année, à ces grandes menaces pour leur image et leur situation économique. Avec l’intensification de la production,les risques s’accentuent et par la même occasion la défiance du grand public face aux produits consommés, notamment en supermarché.

Les consommateurs se plaignent souvent d’une trop forte opacité sur la traçabilité des produits et d’un manque d’informations de la part des grands industriels quant au circuit parcouru par les aliments avant d’arriver dans leur assiette. Mais alors d’où proviennent ces scandales alimentaires : manque d’hygiène ? mauvaise conservation ?

De nos jours, le mot fraude serait-il plus juste que scandale ? En effet, beaucoup de scandales sont en réalité causés par une fraude consciente dans le processus de qualité imposé aux acteurs du secteur agro-alimentaire et le non-respect des normes. Étant donné lepassé des grands scandales agro-alimentaires et leur multiplication depuis la démocratisation des grandes surfaces, il était nécessaire de durcir le cadre réglementaire en vigueur, afin d’endiguer toute nouvelle forme de complication. Le problème vient en fait de cemême cadre réglementaire, prenons l’exemple du fipronil ayant contaminé des œufs durant l’été 2017, causé par une fraude du fournisseur néerlandais et d’une différence de réglementation entre les pays. On remarque à l’origine de ce scandale touchant des milliers de consommateurs un manque de transparence et d’harmonisation des réglementations entre les pays et donc une vraie volonté de tromper de la part du vendeur et non pas un réel problème sanitaire. Il serait également possible de prendre l’exemple des chevaux de laboratoire qui ont finalement été utilisés dans un circuit de consommation classique en 2013 ou encore la présence de matières fécales dans des desserts servis dans une grande chaîne. Un second problème se lève aussi ici, qui condamner ? Le fournisseur délivrant le produit ou l’industriel commercialisant un produit non conforme aux réglementations imposées dans le pays ?

Scandale et image de marque : quel impact ? Au-delà du « simple » problème sanitaire, toutes ces affaires sont synonymes de vraies ruptures dans la confiance avec le consommateur, une chute des ventes et donc une baisse importante du chiffre d’affaires menaçant l’équilibre des entreprises. Néanmoins, les grosses enseignes réussissent, d’après les exemples tels que Buffalo Grill avec la contamination de la vache folle en 2002 ou Findus en 2013 ayant commercialisé des produits composés de viande de cheval, à se relever de ces polémiques. De vraies politiques doivent être mises en place afin de recouvrir aux difficultés sociales et économiques rencontrées. Elles peuvent être efficaces puisque Buffalo a retrouvé son chiffre d’affaires après deux ans seulement et Findus a retrouvé son niveau de ventes d’avant crise. Néanmoins, ce n’est pas toujours le cas, notons-le tout de même, l’entreprise Spanghero liquidée à la suite d’un scandale quant à la viande de cheval également. Le meilleur conseil donné par de nombreux acteurs du secteur et experts de ces affaires reste de « laisser le temps au temps », en effet ce n’est qu’une question de confiancede l’acheteur envers le produit et donc, mis à part une bonne communication quant aux mesures mises en place pour pallier de tels problèmes : le principal objectif est l’oubli du scandale dans la tête des consommateurs. Ce processus est long, particulièrement en raisonde la couverture médiatique massive de ces scandales, d’une part très utile pour avertir et stopper la consommation de ces produits certes, mais d’autre part peut être une trop forte implication des médias sur ces sujets impactant plus qu’ils ne le devraient l’image de ces enseignes, créant une vague de peur généralisée chez les consommateurs.

Scandales Alimentaires

Kinder et Buitoni : ces scandales auraient-ils pu être évités ? Enfin, comment la présence de bactéries dans des produits distribués en masse telles que ces chocolats ou ces pizzas peut-elle encore aujourd’hui avec tous les moyens à la disposition des industriels avoir lieu ? Ces bactéries pourtant bien connues (Salmonelle, E.coli…) commencent à créer une vraie méfiance chez les consommateurs qui, selon un sondage, sont prêts de 50% à vouloir changer leurs habitudes alimentaires suite à ces deux affaires. Bien que des solutions existent tels que « Rappel Conso », une plateforme permettant grâce à un scan de connaître les produits concernés par ces scandales, la population avertie des dangers et consciente de l’impact sanitaire que peuvent avoir de tels produits va, de nos jours de plus en plus modifier ses pratiques et ses achats. Il paraît même étonnant de voir la multiplication des normes sanitaires s’accompagner de la multiplication des scandales.

Quel sera l’avenir pour le secteur industriel dans les années à venir si des scandalesd’une telle ampleur continuent à émerger et effrayer les acheteurs ?

Astrid Vasseur, Secrétaire Générale Nationale

Sources :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/08/11/le-scandale-alimentaire-scenario-a-repetition-de-l-agroalimentation-mondialisee_5171473_3244.html
https://dial.uclouvain.be/memoire/ucl/fr/object/thesis:2802/datastream/PDF_01/view

VTC : un secteur en pleine croissance en France depuis plusieurs années

VTC : un secteur en pleine croissance en France depuis plusieurs années

Le marché des VTC regroupe les voitures de transport avec chauffeur, mais celui-ci se distingue du marché des taxis, par le statut des chauffeurs et la tarification des courses. Le statut du VTC a été créé en 2009 et cette filière s’est surtout développée dans les années 2010, car de nombreuses sociétés se sont installées dans les grandes villes de France tel que Uber, Chauffeur Privé ou encore SnapCar. En tout, environ 13 000 sociétés de VTC ont été créées depuis le début.

VTC

Le marché a connu un bouleversement, car les taxis ne se sont pas développés de la même manière. En effet, entre 1937 et 2010, seulement 4 000 licences de taxi ont été émises alors que 9 000 entreprises de VTC ont été créées entre 2010 et 2015 à Paris, avec pas moins de 70% des chauffeurs de VTC en région parisienne. Le marché du VTC présente donc de belles perspectives de croissance en France sur les années à venir. C’est un marché porteur qui offre de nombreuses opportunités en termes d’innovation et de diversification de l’offre.


Cependant, de nombreuses rivalités sont présentes entre ces deux filières, étant donné que les statuts et les charges sont différentes. Par exemple, un chauffeur de taxi doit payer entre 200 000 et 250 000 euros pour obtenir la licence de taxi alors que les chauffeurs de VTC n’ont pas besoin d’avoir cette licence.


Lorsqu’un marché est en très forte croissance, la réglementation évolue toujours de la même manière ! C’est pourquoi la réglementation concernant les transports publics particuliers de personnes a connu d’intenses évolutions. La loi Grand Guillaume, qui a été votée le 29 décembre 2016, vise à pacifier les tensions qu’il pourrait y avoir entre sociétés de VTC et chauffeurs de taxi. Par exemple, cette loi apporte de nouvelles dispositions concernant les plateformes de VTC, leurs chauffeurs sont obligés de disposer de quatre éléments : le permis de conduire, la carte professionnelle, un justificatif de l’assurance du véhicule puis un justificatif de l’assurance de responsabilité civile professionnelle.


Les taxis sont également très encadrés et ne s’adaptent pas forcément au marché. Les tarifs d’une course de taxi sont réglementés par la loi, ils sont fixés à partir de la prise en charge, du prix au kilomètre, du tarif horaire et des majorations et suppléments. Ils ne peuvent donc pas s’adapter au marché et faire face à la concurrence des VTC, qui proposentdes services à un prix beaucoup plus faible. Le prix du taxi n’est pas fixe et varie selon les périodes de la journée, il n’est pas possible de savoir combien un client paiera pour sa course. Cependant, ce n’est pas le cas pour les VTC, le prix de la course est fixé à l’avance et cette transparence permet de faire la différence chez le client qui hésitera entre les deux.


Les services proposés entre les deux filières sont également différents. L’objectif du taxiest de transporter le client d’un point A à un point B, le chauffeur de VTC met tout à disposition pour que le client passe un agréable voyage : bouteilles d’eau, nourritures, réseauWi-Fi, tablettes, voitures de luxe.


De plus, la concurrence ne se fait pas seulement entre les taxis et les VTC, mais également entre chauffeurs de VTC, et les nombreuses entreprises qui se créent dans ce secteur très concurrentiel ! Uber, première entreprise de VTC qui a connu un succès en France, est une société américaine précurseur à la création de nombreuses autres entreprises, avec chacune sa particularité pour se distinguer et attirer le plus de client.

Cependant, des moyens peu éthiques sont utilisés par les plateformes concernant l’augmentation des prix. Depuis quelque temps, les tarifs des courses ont augmenté de 15 à 20%, cela s’expliquerait par un manque de chauffeurs et par une multiplication des embouteillages. Les prix augmentent lorsque la demande est élevée sur une zone spécifique et que les chauffeurs ne sont pas assez nombreux pour assurer le service, un système de majoration est donc mis en place. De même, pendant les embouteillages, si le trajet est plus long que prévu à cause de travaux par exemple, alors le prix sera révisé afin de rentabiliser le trajet. Dans ce marché très concurrentiel, les entreprises sont prêtes à batailler pour garderleurs conducteurs et leurs clients.

Melissa BAGCI, Trésorière

Possédant une Business Unit dans le secteur des transports, Neoma Conseil vous propose de vous accompagner dans le développement de votre activité dans le secteur.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à consulter notre business unit transport : https://neomaconseil.fr/transport-et-logistique/

TEAM BUILDING : la clef pour une cohésion d’équipe assurée

TEAM BUILDING : la clef pour une cohésion d’équipe assurée

Depuis son apparition en France, le terme « Team Building » n’a cessé d’être plébiscité par les entreprises. L’engouement pour ce concept est sans appel : il s’est imposé au fil des années comme la solution phare pour créer du lien au sein de ses équipes. Mais à l’heure des pandémies et du télétravail, les entreprises, privées de séminaires et de rencontres festives, se doivent de créer des Team Building toujours plus innovants et plus créatifs pour remotiver leurs troupes et recréer du lien.

Team Building

L’origine du team building :

C’est une méthode qui est apparue aux États-Unis au début des années 1980 et dont l’objectif est le resserrement des liens sociaux au sein d’un groupe de personnes appartenant à une entreprise ou à une institution.


Le concept a connu un réel essor à partir des années 1990, dans un contexte socioculturel où le travail d’équipe est valorisé par la culture d’entreprise. Au fil du temps, de nombreuses structures ont pu développer leurs affaires autour de ce concept, créant ainsi un véritable métier avec ses spécialistes.


Les premiers avaient comme concept des stages commando. Avec le temps, les activités se sont diversifiées en s’orientant vers le divertissement (escape game, …). En temps de pandémie, il est aujourd’hui même possible d’avoir une activité basé sur le virtuel (contenus interactifs, visioconférence…).

À quoi ressemble un team building en 2022 ?

La crise sanitaire que nous avons traversée a mis un coup d’arrêt à la quasi-totalité des événements d’entreprises. Pour autant, durant cette période le besoin de créer du lien entre les collaborateurs n’a jamais été aussi fort. Pour faire face à ce besoin des équipes de tisser des relations fortes entre elles, mais aussi pour répondre à une demande en constante augmentation de team building, les managers ont dû innover, notamment en pilotant les activités de team building directement via des opérations à distance par le biais de plates-formes dédiées.


Ainsi, les dispositifs à distance comme les challenges sportifs entre collaborateurs via des applications ou encore les escape game virtuels se sont énormément développés.

Les nouvelles tendances du team building :

Certains mouvements très présents avant la crise liés à l’éco-responsabilité ou encore au “Care” porteront certainement le marché de demain. En effet, les entreprises étaient nombreuses à profiter de leur opération de team building pour travailler leur RSE. Par exemple, à travers des offres de cuisine solidaire, qui consistent à réunir les équipes pour préparer à manger autour d’un chef et d’en donner une partie à la Croix Rouge qui va ensuiteen assurer la distribution.
Autre sujet de prédilection des entreprises avant la crise, le “Care”, cette tendance qui consiste à prendre soin de ses salariés par exemple à travers l’organisation de cours de yoga, des séances de relaxation ou encore de massages. Cette nouvelle dynamique nécessite notamment la réduction de la taille des équipes afin de privilégier le dialogue et renforcer les liens entre les collaborateurs.

Finalement, quelle que soit la forme qu’un team building peut prendre, sa fonction principale reste la même : celle de créer du lien. Plus que jamais les entreprises sont désireuses de resserrer les liens avec leurs équipes et surtout de répondre à un besoin de contact humain, d’être ensemble tout en gardant cette notion de sécurité sanitaire.

Clara SAVELLI, Auditrice

Sources :
https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/04/28/en-entreprise-le-retour-en-force-du-team-building_6124082_4500055.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Team_building
https://www.lefigaro.fr/decideurs/management/le-team-building-se-reinvente-a-distance-20210504
http://courriercadres.com/entreprise/vie-au-travail/team-building-des-tendances-se-dessinent-malgre-la-crise-19052021

Immobilier : Comment la guerre en Ukraine touche-t-elle ce marché ?

Immobilier : Comment la guerre en Ukraine touche-t-elle ce marché ?

« Avant il y avait des rendez-vous toutes les heures. Depuis la crise en Ukraine, l’agenda est assez vide », explique ainsi à BFMTV Sabrina Gomes, gérante de l’agence Immobilia à Choisy-le-Roi. Entraînant notamment une hausse du coût de la vie et une flambée du prix des matériaux, le conflit russo-ukrainien aura sans doute des conséquences sur les marchés de la transaction, de la location et de l’investissement, mais aussi sur celui du crédit immobilier.

Nous pouvons ainsi nous demander : Comment la guerre en Ukraine pèse sur le marché immobilier français ? Pour répondre à cette problématique, nous étudierons dans un premier temps l’incertitude qui plane sur les acheteurs, puis nous analyserons la fragilisation de l’économie française. Enfin, nous verrons quelques conseils pour vendre, acheter ou louer en 2022 en vue du conflit russo-ukrainien.

Immobilier

I. L’incertitude des acheteurs
Le mouvement avait certes déjà été amorcé en fin d’année, avant le déclenchement de la guerre, les notaires enregistrant déjà une légère baisse du nombre de transactions au quatrième trimestre, même s’il restait à un niveau très élevé. Le contexte international semble avoir accentué ce mouvement en empêchant certains acheteurs de se projeter. Pour Sabrina Gomes, « les acheteurs veulent voir comment va évoluer la crise en Ukraine avant de prendre des décisions importantes ».

Tout d’abord, le premier impact est d’ordre psychologique. Un conflit armé a de quoi peser sur le moral des ménages. Ce dernier étant fondamental lorsqu’il s’agit de réaliser un projet immobilier, le marché pourrait ralentir. C’est la vision pessimiste. Mais le tonus du marché tient à bien d’autres éléments. Si les besoins et l’envie d’acheter restent forts, les prix continuent de monter (ils ont progressé de 7,1 % sur un an selon le dernier indice notaires-Insee) et les taux d’intérêt repartent à la hausse, grevant la solvabilité des acquéreurs. Et puisil ne faut pas oublier que pour les Français, l’immobilier relève d’un projet personnel, dont la conjoncture ne constitue que l’un des éléments acteurs de leur décision. Cela indique donc que cette incertitude pèse sur le moral des Français qui ne se sentent pas confiants d’acquérir un bien en vue de la situation actuelle.

Enfin, avec la montée des prix, les emprunteurs doivent consacrer davantage de moyens àleurs dépenses du quotidien (transports et énergie notamment) ce qui va évidemment influer sur leur capacité d’endettement et cela les désinciterait à acheter un logement.


II. La fragilisation de l’économie
La guerre en Ukraine pèse aussi sur le marché immobilier français en vue de la fragilisation de son économie.

Certes, la Banque de France fait preuve d’un certain optimisme sur la croissance, qui resterait néanmoins positive. « Malgré le ralentissement attendu sur les trimestres à venir, la croissance du PIB en moyenne annuelle atteindrait 3,4 % en 2022 dans le scénario conventionnel et 2,8 %, dans le scénario dégradé », estime-t-elle dans une note du 13 mars 2022. De son côté, le gouvernement s’apprête à réviser ses objectifs à la baisse alors qu’il tablait sur une croissance de 4 % en 2022. L’inflation, elle, est bel et bien là. En février 2022, elle s’établit à 3,6 % en rythme annuel contre 2,9 % en janvier et s’élèverait à 4 % en mars 2022. L’envolée des prix de l’énergie ou encore de nombreux produits alimentaires frappent durement les Français au portefeuille.

Par ailleurs, les taux d’emprunt, après avoir connu des niveaux exceptionnellement bas, remontent. Selon Vousfinancer, les taux moyens affichent désormais en moyenne : 1,2% sur 15 ans, 1,35% sur 20 ans et 1,55% sur 25 ans. En janvier dernier, ces taux moyens étaient (toujours selon le courtier) respectivement de 1% sur 15 ans, 1,15% sur 20 ans et 1,40% sur 25 ans. Avec pour résultat de faire baisser le pouvoir d’achat immobilier des ménages, tant que les prix immobiliers continuent de grimper. Plutôt que par la guerre, « cette hausse s’explique par la remontée de l’inflation et des taux d’emprunt d’Etat », analyse Ludovic Huzieux, cofondateur d’Artemis Courtage.


III. Comment vendre, acheter ou louer en 2022 ?
Afin de pouvoir vendre, acheter ou louer correctement malgré la situation en 2022, nous pouvons vous donner quelques conseils.

Si vous êtes acheteur, prévoyez un reste à vivre plus important et augmentez votre épargne résiduelle pour faire face à l’inflation. N’oubliez pas que les banques vous demanderont au moins 10 % d’apport, mais plus vos fonds propres seront importants, plus l’obtention du crédit sera facilitée. Si vous êtes vendeur, fixez un prix objectif pour votre logement, sans le surévaluer, ni le sous-évaluer. N’oubliez pas que les acquéreurs sont bien informés et qu’ils connaissent le marché. Et enfin, si vous êtes locataire, rapprochez-vous de votre propriétaire le plus tôt possible en cas de difficultés financières. Mieux vaut anticiper, sachant que des impayés de loyers sont difficiles à rattraper.

Pour conclure, nous pouvons constater que le conflit russo-ukrainien représente une réelle menace pour le marché immobilier français. En effet, les acheteurs sont méfiants et n’ont pas confiance en l’immobilier dans ce climat si incertain. De plus, l’économie est fortement touchée : hausse des taux d’emprunts, hausse de l’inflation, mais aussi augmentation des coûts de production. La guerre en Ukraine pèse donc sur le marché immobilier français d’où l’intérêt de suivre certains conseils.

Néanmoins, la crise ukrainienne pourrait avoir des aspects positifs pour l’immobilier français. La forte volatilité des marchés pourrait bénéficier au marché et « renforcer le côté valeur refuge de l’immobilier ». Cela a été le cas durant la crise sanitaire en incitant les investisseursprudents à placer leur argent dans l’immobilier », conclut le courtier.

Astrid Garnier, Auditrice

Possédant un Business Unit dans le secteur de l’immobilier, Neoma Conseil vous propose de vous accompagner dans le développement de votre activité dans le secteur.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à consulter notre business unit sur l’immobilier : https://neomaconseil.fr/immobilier/

Sources:

https://www.bfmtv.com/immobilier/achat-vente/comment-la-guerre-en-ukraine-pese-sur-le-marche-immobilier-francais_AV-202203150210.html

https://www.pap.fr/actualites/immobilier-ce-que-la-guerre-en-ukraine-pourrait-changer/a22941 https://www.dossierfamilial.com/actualites/immobilier-logement/quel-impact-va-avoir-la-guerre-en-ukraine-sur-limmobilier-910474

https://www.capital.fr/immobilier/guerre-en-ukraine-quelles-consequences-pour-limmobilier-francais-1430313

https://www.mieuxvivre-votreargent.fr/immobilier/financements immobiliers/2022/03/10/immobilier-quels-seront-les-effets-de-la-guerre-en-ukraine/ https://www.journaldelagence.com/1208151-la-guerre-en-ukraine-quelles-consequences-sur-limmobilier-residentiel-michel-mouillart-professeur-deconomie-frics

Fashion Week de Paris : comment s’est-elle réinventée avec le temps ?

Fashion Week de Paris : comment s’est-elle réinventée avec le temps ?

En cette première semaine de mars 2022 s’est tenu l’événement tant attendu par lespassionnés de mode et de couture : la Paris Fashion Week.


La fashion week est une semaine dédiée à la mode durant laquelle les créateurs de grandes maisons de couture exposent leurs nouvelles collections en organisant des défilés. Elle a lieu deux fois par an, en février puis en septembre. C’est New York qui ouvre le bal de la fashion week suivi par Londres, Milan et enfin Paris. Ce sont les « Big Four ».

Fashion Week de Paris
Défilé à la Fashion Week de Paris

L’histoire de la Fashion Week


La Fashion Week est née dans l’imagination de Charles Worth à la fin du 19ème et de Paul Poiret au début du 20ème siècle. En effet, tous deux ont eu l’idée de mettre en actionleurs créations à Paris. Il en est de même pour Lady Duff-Gordon à Londres. En France, les prémices de la fashion week se sont déroulés sous forme de bals.


Durant les années 1920 et 1930, de nombreux talents se sont révélés à Paris : de Madeleine Vionnet à Elsa Schiaparelli en passant par Coco Chanel, les défilés deviennentplus intimes. C’est à ce moment-là que chacune des maisons proposait un défilé à ses clientes les plus prestigieuses.


Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale qu’une réglementation plus précise est mise en place. En effet, chaque maison à pour ordre de proposer à minima 35 tenues par saison. Seule la méthode du fait sur-mesure existait. Par ailleurs, l’industrie de la mode de New York inquiétait la capitale. Pourtant, en 1947, Christian Dior eut un réel succès notamment en proposant de nouvelles silhouettes et coupes innovantes suite à la guerre.


Plus tard, dans les années 1960, c’est Yves Saint Laurent qui fait son apparition avec des collections inspirées de la jeunesse. Enfin, en 1973 est créée la Fédération Française de la Couture ce qui a permis à la première semaine de la mode de Paris de voir le jour cette même année.

La Fashion Week de Paris aujourd’hui


Aujourd’hui, les défilés sont plus somptueux chaque année. La capitale a bien évolué depuis le temps des bals de Poiret il y a plus de cent ans. Néanmoins ce spectacle parisien reste sans faille, incontournable et sans équivalent.


Les décors sont de plus en plus travaillés, Karl Lagerfeld en est le maître. Les mises en scène sont fascinantes. On retrouve la représentation de stations de métros parisiens, de gares ou encore d’aéroports qui participent à la beauté du spectacle de chaque maison.


Enfin qu’en est-il des invités ? Bien sûr, les invités aux Fashion Week sontprincipalement des célébrités, personnages publics, des sportifs de haut niveau. Lapresse ou les influenceurs mode sont également présents.

La Fashion Week à l’heure du coronavirus


L’adaptation a été le maître-mot des Fashion Week qui ont eu lieu durant la pandémie. Alors qu’habituellement 84 maisons présentaient leurs collections pendant cette semaine de la mode, seules 19 d’entre elles ont pu le faire durant la COVID-19.


En ce qui concerne le nombre d’invités, il a bien évidemment été réduit : en effet Dior n’a invité que 300 personnes au lieu de 1 500. Par ailleurs, le protocole sanitaire a été appliqué : port du masque obligatoire et mesures de distanciation sociale.


Les maisons qui ont abandonné le défilé en présentiel ont fait tout leur possible afin de proposer un défilé à distance principalement à travers les écrans. C’est particulièrement le cas de la maison Dior, qui, au-delà des photos ou vidéos qu’elle a publiées, a réellement proposé un défilé via Tik Tok et Twitter qui a été visionné par plus de 50 000 personnes. Sur le même modèle, Vuitton avait enregistré 100 millions de vues au total.

Le futur de la Fashion Week : une réinvention ?


Le 36ème festival de Hyères a mis en place une master class intitulée « Physique etdigitale : quel avenir pour la mode ? » dans le but de trouver un équilibre entre le digital et le physique.


Ainsi, la Fashion Week de Paris joue aujourd’hui sur les deux créneaux : online et offline. Dès le début de la pandémie, la Fédération de la Haute Couture et de la Mode (FHCM) a créé une plateforme dédiée au regroupement de l’ensemble du contenu relatif à la Fashion Week. « Rapidement, on a pu constater que les directeurs artistiques et créateurs s’étaient emparés du sujet digital et que ces directeurs artistiques de maisons étaient devenus des metteurs en scène, des réalisateurs. On s’est retrouvé avec une sorte de festivalde court-métrages de mode en juillet 2020 » explique Guillaume Robic, le directeur délégué de la FHCM. Cependant, il faut tout de même garder à l’esprit que les petits créateurs ne sontpas encore en capacité financière de répondre à cette demande.


On pourrait croire que le défilé digital perd la magie du physique. En effet, capter et maintenir l’attention de l’invité est plus complexe à travers des écrans. Pourtant, Charlotte Rolland, docteur en neurosciences, explique qu’il faut jouer sur les émotions afin de « faire vivre une vraie expérience non pas en tant qu’observateur passif, mais comme quelqu’un qui va expérimenter ». Pour le digital, il faut se concentrer et mettre en avant une histoire dans le but de raccrocher l’observateur à la pièce de haute couture qui lui évoque une histoire et donc une émotion.

Ana Itoiz, Commerciale

Possédant une Business Unit dans le secteur du luxe, Neoma Conseil vous propose de vous accompagner dans le développement de votre activité dans le secteur.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à consulter notre business unit mode & luxe : https://neomaconseil.fr/mode-et-luxe/

SOURCES :
http://www.strasbourg-fashion.com/stras-tendances/les-fashion-week-de-1943-a-aujourdhui/
https://www.vogue.fr/mode/article/paris-fashion-week-histoire
https://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/fashion-week-comment-s-organise-t-elle-a-l-heure-de-la-covid-19-7800866675
https://fashionunited.fr/actualite/mode/physique-et-digital-l-avenir-de-la-paris-fashion-week/2021110128314
https://www.theitalianreve.com/the-fashion-week-history-and-its-evolution/
https://www.seasonchronicle.com/this-months-paris-fashion-week-goes-totally-digital/